La compassion de Marie
Durant le mois de septembre, Chapelet.net plongera dans le mystère de la Compassion de Marie.
Cette compassion prend bien des formes, bien des noms, et bien des sens. Mais tout converge vers un point unique : l’amour indéfectible que Marie porte pour son Fils et pour toute l’Humanité entière.
Afin de vous introduire à cette rubrique, voici un petit extrait du père Maurice Zundel, au sujet de Notre Dame des Sept Douleurs :
La parfaite compassion de la Vierge Marie aux souffrances de Son Fils et aux souffrances de tous les hommes que porte Son Fils lorsqu’Il souffre et meurt sur la Croix pour en ressusciter immédiatement après sa mort. Toute souffrance perd alors son caractère morbide, elle est devenue comme aspirée non pas vers la gloire mais vers le bonheur auquel toute souffrance veut mener, n’étant qu’un passage, nécessaire, vers le seul vrai bonheur, celui qui ne passe pas et demeure en éternité.
La Vierge Marie est éternel effacement devant son Fils, lui-même éternel effacement devant le Père, et le Père de même… Elle est excellemment la première fille de Son Fils, parfaite engendrée éternellement par Lui, connaissant une union, une communion, parfaite et éternelle avec Lui, modèle de ce que doit devenir la nôtre. Capable donc en et par Lui d’être présente, parfaite compatissante, à toute souffrance humaine. A tel point que, lorsqu’on Le reçoit, on la reçoit immanquablement elle aussi.
La Vierge, la Mère, de tout homme, infiniment plus que la mère de chacun, du moins tant que notre mère n’est pas devenue elle-même capable de compassion infinie.
Toutes les vaines querelles autour d’elle durant l’histoire de l’Église, apparaissent alors complètement dénuées de sens. Il ne s’agit plus du tout de rivalité entre elle et son Fils. C’était ridicule ! Elle n’est là, la Vierge parfaitement présente à Dieu et à l’homme, que en Lui et pour Lui, et Lui pour le Père.